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« Allô Uber bobo »

28 Avr 2016

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Aller chez le médecin se révèle parfois un parcours du combattant.  Il faut téléphoner à son secrétariat, s’accorder sur un horaire qui convient et finalement, se déplacer. De quoi en démotiver plus d’un. Uber et MonDocteur.fr ont une solution pour vous…

Créée en 2013, l’application MonDocteur.fr, s’annonce comme la première plateforme internet française de prise de rendez-vous chez le médecin avec un million d’utilisateurs par mois. Présent dans plusieurs grandes villes françaises dont Lyon et Paris, son système a tapé dans l’œil de Lagardère Active qui l’a racheté quelques mois après son lancement via sa filiale Doctissimo.fr. La start up mise d’ailleurs sur ce rachat pour booster son réseau de cabinets médicaux et attirer 30 à 40% d’utilisateurs supplémentaires en 2016 selon Thibault Lautier, un de ses co-fondateurs.

Lire aussi: L’e-medecine plus que jamais en pleine santé

Son rapprochement avec Uber, la célèbre entreprise de VTC, valorisée plus de 44 milliards d’euros fin 2015, devrait l’y aider. Désormais, les usagers de Mondocteur.fr pourront commander un Uber en même temps que leur rendez-vous chez médecin grâce à API Uber, une interface permettant de relier plusieurs applications entre elles. Ils recevront même un message de rappel s’ils le désirent. Une proposition visant à faciliter la vie français dont 64% avouent « renoncer à une consultation chez un spécialiste » en raison des délais imposés selon une étude PagesjaunesDOc de janvier 2015. Mais Uber n’en est pas à ces débuts dans le secteur de la santé. L’entreprise a déjà conclu un même partenariat avec l’organisation américaine de santé à but non lucratif, Medstar. Cette dernière compte 120 unités réparties dans deux Etats, Washington et le Maryland. De quoi motiver Uber…

David avec Goliath

La guerre des applications est rude et la bataille acharnée dans le secteur des rendez-vous médicaux par internet. C’est pourquoi MonDocteur.fr entend bien utiliser cette nouvelle alliance pour se distinguer de ses concurrents, notamment Doctolib, qui revendique, quant à lui, 1,5 millions d’utilisateurs mensuels.Uber mise, quant à lui, sur le développement de l’e-santé, un marché en pleine expansion.

Reste maintenant à savoir si les patients répondront à l’appel d’Uber.

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