Connexion
newsletter
CONNECT & FOLLOW
Connaissez-vous le frass ?
Innovation

Connaissez-vous le frass ?

25 Avr 2024

Le frass est en passe de s’imposer comme l’engrais du futur. Totalement naturel, complet, riche en nutriment, sans aucun pesticide ni antibiotique, il pourrait remplacer avantageusement les engrais chimiques dans notre agriculture.
Mais qu’est-ce donc que le frass ? Eh bien, c’est le nom donné aux déjections des insectes. Un mot issu de l’anglais, mais on ne pestera pas sur cette origine, car le français ne possède aucun mot pour cette réalité. Nous connaissions bien pourtant le crottin, la bouse, les fientes, les pétoulettes (pour le mouton et les chèvres), engrais bien connus et utilisés depuis des millénaires.
Le frass fera donc bientôt son entrée dans nos dictionnaires, et dans nos habitudes agricoles et de jardinage.

Car ce frass présente de nombreux avantages :
– il est 100 % naturel
– il est complet et équilibré en azote, phosphore et potassium ;
– présenté sous forme de granulés, il est très facile à utiliser ;
– inodore, il ne crée pas de nuisance dans le voisinage.

De plus, le frass s’inscrit pleinement dans une démarche d’économie circulaire, puisqu’il s’agit de la valorisation des déjections des insectes élevés pour la nutrition animale, en particulier l’aquaculture.

Une double fonction

Le frass a une double rôle
– Amendement : grâce à sa teneur élevée en matière organique (85%), il améliore la structure du sol en le rendant plus léger et en stimulant l’activité biologique.
– Engrais : riche en nutriments, il fertilise les plantes en apportant les éléments nutritifs nécessaires à leur croissance. Il augmente le rendement des cultures et la floraison des plantes ornementales, tout en leur offrant une meilleure résistance à la sécheresse estivale.

Le frass d’algoflash Naturasol est issu du Tenebrio molitor, et a été développé par Ynsect, l’entreprise française bien connue pour ses produits issus d’insectes.
Pour l’instant, quelques dizaines de tonnes sont livrées. Mais bientôt, ce seront « des centaines de tonnes et milliers de tonnes », annonce Antoine Hubert, le co-fondateur d’Ynsect.